Vue d’ensemble

Présentation

Le Congo, ou République du Congo, est un pays d'Afrique centrale, situé de part et d'autre de l'équateur. Ses voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo. Avec ses 3.7 millions d’habitants, le pays s’étend sur 1 300 km du nord au sud, de l’océan Atlantique à la frontière centrafricaine. Le Congo-Brazzaville est fort d'une histoire riche et complexe. Le pays est indépendant depuis plus de 40 ans et trace une voie de développement pour les anciennes nations coloniales. Lors de son indépendance en 1960, l'ancien territoire français du Moyen-Congo devint la République du Congo, également connue sous le nom de Congo-Brazzaville.

Economie

L'économie est largement dominée par le secteur pétrolier qui stimule la robuste croissance économique du pays ces dernières années. Au début des années 1980, la rapide croissance des revenus pétroliers a permis au gouvernement de financer des projets de développement de grande envergure. La croissance du PIB s'élevait en moyenne à 5 % par an, l'un des taux les plus élevés d'Afrique. Le FMI et la Banque Mondiale, accordent leur soutien aux réformes engagées dans le pays. Le Congo est un pays d’avenir car tout reste à faire et les opportunités existent, l’économie nationale se diversifie. La stabilité politique et la santé économique font du Congo un pays désormais attractif qui attire de nombreux investisseurs. Plus de 95% du commerce est entre les mains d’étrangers ou de personne d’origine étrangère.

Gouvernement et politique

La Republique du Congo célébrera ses 50 années d’indépendance le 15 août 2010. Cet évènement majeur donnera  l’opportunité au pays  de montrer ses réalisations en termes de développement ainsi que son potentiel d’attractivité  auprès des investisseurs étrangers. Le président Denis Sassou Nguesso est au pouvoir depuis 1997 issu de la famille politique “le parti des travailleurs”. Le président a engagé le pays dans un cycle de réformes économiques et a privatisé les secteurs stratégiques afin d'améliorer la gouvernance et la transparence. Avec ces réformes en place, la République du Congo peut désormais envisager un avenir économique plus encourageant, permettant ainsi d'améliorer la qualité de vie de la population congolaise.

Congo: attirer les investisseurs étrangers

Charte Nationale d’investissements

Le Congo cherche depuis plusieurs années à attirer d’avantage d’investisseurs étrangers sur son territoire. Au cours des années 2000, le Congo Brazzaville a réalisé de nombreux efforts pour garantir la sécurité juridique aux investisseurs étrangers.

Le président Sassou-Nguesso tente de libéraliser l'économie en réformant le code fiscal et en adaptant les lois sur les investissements, la main-d'œuvre, le bois et les hydrocarbures. Le Congo s’est doté au cours des années 2000 d’une charte nationale d’investissements visant à garantir aux investisseurs étrangers la sécurité juridique et le droit de rapatrier les bénéfices réalisés dans le pays.

Soutien du FMI et de la Banque Mondiale

Le Congo a pu bénéficier, ces dernières années de l’annulation de sa dette envers certains pays tels que la France, l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis. Au total près de 500 milliards de FCFA ont été annulés et plusieurs millions de dollars rééchelonnés. Actuellement, la dette publique globale du pays se stabiliserait autour de 3.000 milliards de FCFA.

Le pays s’est, par ailleurs, investit dans une démarche de bonne gouvernance et de gestion afin d’arriver au point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE) afin de permettre notamment de résoudre le problème de la dette.

En effet, l’initiative PPTE, lancée en 1996 par la Banque Mondiale et le FMI permet aux créanciers d’accorder un allègement de la dette, voire de l’annuler, aux pays les plus pauvres et les plus lourdement endettés du monde afin de réduire les contraintes exercées par la charge du service de la dette sur la croissance économique et la lutte contre la pauvreté.

La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont approuvé le 27 janvier 2010 l’atteinte par la République du Congo du point d’achèvement de l’initiative des pays pauvres très endettés (PPTE).

Ces institutions ont convenu du soutien de 1,9 milliards de dollars en allègement de la dette du pays.

Congo: le pétrole comme épine dorsale de l’économie

La région pétrolière: Pointe Noire

La ville est le débouché naturel d'un axe de communication prépondérant pour l’Afrique centrale, et représente pour le Congo, du fait de l'activité pétrolière et de son port en eau profonde, le poumon économique. Le secteur énergétique congolais reste dominé par la production des hydrocarbures dont le taux de croissance avoisine les deux chiffres et qui exerce un effet d’entraînement sur les autres secteurs. Même si la production d’hydrocarbures contribue à plus de 80% aux recettes de l’Etat, constituant 60% du PIB et 90% des exportations de marchandises, le Congo est bien déterminé à diversifier son économie et explore les possibilités alternatives aux énergies fossiles, avec notamment des investissements importants sur les biocarburants.

La production pétrolière

Le Congo est un pays pétrolier depuis 1957, année de début d’exploitation du champ onshore de Pointe-Indienne. Il est actuellement le 5è producteur de pétrole en Afrique Sub-saharien. Sa production dépasse 12 millions de tonnes/an. Les découvertes, la mise en exploitation de nouveaux champs pétroliers et bien d’autres réalisations laissent présager d’excellentes perspectives et éventuellement un deuxième boom pétrolier.

Le secteur pétrolier en aval à developer

La transformation du brut est assurée par la Congolaise de Raffinage (CORAF) qui est une filiale du groupe SNPC (Société Nationale du Pétrole Congolais). La capacité de raffinage est de 1 000 000 tonnes/an mais l’exploitation n’a jamais dépassé 80 % de sa capacité de raffinage.

Valoriser le secteur gazier

Le Congo dispose d’un secteur gazier dont les réserves sont estimées à 120 milliards m3, soit 55% de gaz associé et 45% de gaz naturel. Un des gros chantiers sera la valorisation du gaz, en assurant la promotion de l’émergence d’entreprises dans ce secteur. Le gaz associé , ainsi que celui issu des champs à gaz  seront valorisés pour la génération électrique, le gaz de pétrole liquéfié utilisé pour l’éclairage et la cuisine, les engrais, la pétrochimie .

Des projets d’exploration prometteurs

L’augmentation de la production pétrolière s’est réalisée suite à une série de découvertes dans l’offshore, au large des cotes de Pointe-Noire.
Les réserves de Moho-Bilondo exploitées par Total sont estimées à 230 millions de barils tandis que le groupe italien Eni envisage d’augmenter de 30% sa production sur les quatre prochaines années.
L’augmentation de la production sera également rendue possible avec la mise en exploitation de deux nouveaux gisements en sables bitumeux cédés à Eni, dans les zones de Tchikatanga et Tchikatanga-Makola à environ 70 km de Pointe Noire. Ces gisements vont permettre de produire du bitume et du goudron, ce qui facilitera les travaux d’aménagement routier du Congo. La production débutera en 2011 et devrait atteindre 40 000 barils par jour en 2014.
Le nombre croissant de sociétés pétrolières et parapétrolières met en perspective l’intérêt porté par celles-ci au Congo qui leur offre des opportunités de croissance et de rentabilité pour leurs activités.
A la fin de l’année 2009, le Congo a octroyé 17 permis de recherche et 12 permis d’exploitation,
au total 24 champs sont en exploitation. L’activité pétrolière est capitalistique et s’inscrit sur le long terme. Toutes les conditions sont réunies au Congo pour que les entreprises pétrolières continuent à déployer des trésors d’ingéniosité pour relever un des grands défis du 21ème siècle: répondre aux besoins des hommes en énergie, tout en préservant l’environnement naturel et humain

Participation du gouvernement dans la gestion des ressources pétrolières

Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC)
Il existe une société nationale dénommée la Société Nationale des Pétroles Congolais. Créée le 23 avril 1998, suite à la disparition de l’entreprise publique Hydro Congo, la SNPC exerce ses activités sur l’ensemble de la chaîne pétrolière : exploration-production, raffinage-distribution, logistique, commercialisation – trading. A noter que pour mener à bien ses opérations, le Groupe SNPC a acquis un rig de forage. Elle opère également, à travers une de ses filiales, la CORAF, une raffinerie permettant d’approvisionner le Congo en produits pétroliers finis.

Transparence du gouvernement dans la gestion des ressources

Le gouvernement a annoncé son intention de se joindre à l'Initiative en juin 2004. Les progrès concrets dans la mise en oeuvre de l'ITIE (Extractive Industries Transparency Initiatives) en République du Congo ont été enregistrés à partir d'octobre 2007. Le president du ITIE ainsi que le Minisitre de l’économie ont assuré que la transparence dans le secteur pétrolier ainsi qu’une gestion de qualité des ressources du pays sont une priorité.

Membres de l’Association des Pays Africains Producteurs de Pétrole (APPA)

L’APPA est une organisation internationale de pays africains producteurs de pétrole. L'organisation existe depuis 1986. Le but de l'organisation est de renforcer la collaboration entre les différentes compagnies pétrolières des pays membres, d’harmoniser les différentes politiques dans le secteur pétrolier ainsi que de maintenir une stabilité des prix.

Relations commerciales entre le Congo et les Etats-Unis

Structurellement excédentaires, les échanges commerciaux de la République du Congo ont connu une augmentation au cours des cinq dernières années des ventes congolaises, dont environ 90% relatives au pétrole. Le principal partenaire commercial du Congo sont les Etats Unis qui représentent 45% des exportations du pays.

La stabilité politique que connaît le pays constitue à n’en point douter un facteur déterminant pour son développement.