ALGERIA
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HISTOIRE

Dates importantes depuis l'independance / personnalités historiques

Dates importantes depuis l'independance:

5 juillet 1962: proclamation de l'indépendance de l'Etat algérien.

8 septembre 1963: Adoption de la nouvelle constitution qui consacre le FLN comme seul parti politique légal (qui sera amendée en 1976, en 1989 et en 1996).

24 février 1971: Le président Boumediène annonce la nationalisation des hydrocarbures. L'Algérie entame une politique d'industrialisation et une réforme agraire de modèle socialiste.

5 Octobre 1988: Révolte populaire à Alger, Oran et d'autres grandes villes de l'intérieur du pays. Plus de 500 personnes sont tuées à Alger. Le président Chadli Bendjedid est acculé à des promesses de réformes. C'est le début du multipartisme consacré par la nouvelle constitution de 1989.

11 janvier 1992: Le deuxième tour des législatives qui allait donner la majorité au Fis (islamiste) est annulé. S'en suit la démission du président Chadli Bendjedid et la création du Haut Conseil d'Etat, une direction collégiale présidée par Mohamed Boudiaf qui sera assassiné six mois plus tard. La même année, l'interdiction du Fis est décrétée et ce parti entame l'insurrection armée. Le pays est plongé dans le chaos.

11 janvier 1994: Le général Liamine Zéroual est désigné président de l'Etat, dans un contexte d'Etat d'urgence et d'écroulement de l'économie du pays. Le PNB par habitant passe de 2.722$ en 1987 à 1.506$ en 1994, alors que le chômage atteint 25% de la population active. Cette année enregistre les premières négociations avec le F.M.I. pour l'entrée en vigueur du plan d'ajustement structurel qui se soldera par la stabilité des indicateurs macro-économiques et un coût social de 400.000 emplois perdus.

16 novembre 1995: Les premières élections présidentielles pluralistes sont organisées. Liamine Zeroual est élu lors d'un vote à forte participation populaire. L'année enregistre aussi les premières grandes offensives de l'armée contre les maquis terroristes.

5 juin 1997: Organisation des législatives. Tous les partis, à l'exception du Fis dissous, participent. La première assemblée pluraliste du pays est constituée.

16 avril 1999: Election présidentielle et victoire de Abdelaziz Bouteflika. Né en 1935, ancien de la guerre d'indépendance et ministre des affaires étrangères de Boumediène de 1965 à 1980. Son programme porte sur la restauration de la paix, dans un pays où la guerre a fait plus de 100.000 morts et le retour de l'Algérie sur la scène internationale.

16 septembre 1999: Une loi sur "la concorde civile" du président Abdelaziz Bouteflika est adoptée à une majorité de 98,63% (85,06% de votants) après avoir été votée par les députés et les sénateurs en juillet de la même année. La loi prévoit d'amnistier tous les militants islamistes qui déposent les armes avant le 13 janvier 2000 et qui n'ont pas commis de crimes de sang, viols, incendies ou déposition de bombes dans les lieux publics. 7.000 terroristes déposent les armes.

21 Janvier 2000: Le programme du gouvernement désigné par Bouteflika annonce de grandes réformes et une vague de libéralisation dans tous les secteurs, y compris dans les hydrocarbures, longtemps considérés comme une souveraineté nationale.

22 Mai 2000: Après un léger réchauffement entre Alger et Rabat, Bouteflika accuse le Maroc d'abriter des terroristes sur son territoire, suite à un attentat du GIA à Béchar, près de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Guerre de communiqués, puis baisse de la tension après la rencontre des ministres de l'intérieur des deux pays.

18 Août 2000: 35ème sommet de l'OUA à Alger. Bouteflika est élu président de l'organisation pour une année et amorce le retour de l'Algérie sur la scène africaine et fait du conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée sa priorité.

6 Décembre 2000: Le chef du gouvernement Ahmed Benbitour démissionne et dévoile un consensus fragile autour du rythme des privatisations. Ali Benflis, alors secrétaire général de la Présidence de la République, est nommé en remplacement.

4 Avril 2001: De violentes émeutes éclatent en Kabylie suite à la mort d'un jeune lycéen, tué par des gendarmes. Des comités citoyens adressent une plate-forme de revendications au président Bouteflika.

19 Décembre 2001: Paraphe de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne à Bruxelles. Un délai de quatre ans est annoncé avant l'entrée en vigueur.

16 Janvier 2002: Reprise des discussions en vue de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.

18 Février 2002: La constitution est amendée et le tamazight est introduit comme langue nationale.

30 Mai 2002: Le FLN, mené par Ali Benflis s'empare de la majorité absolue à l'Assemblée nationale, suite à des législatives qui ont connu le taux d'abstention record de 56% du corps électoral. Benflis est nommé chef du gouvernement.

16 Juin 2002: Bouteflika participe au sommet du G8 au Canada pour défendre le NEPAD (nouveau partenariat africain pour le développement économique).

5 juillet 2002: 40 ème anniversaire de l'indépendance nationale.
Personnalités Historiques

Les frères Barberousse

Arroudj et Kheireddine sont les deux fils les plus célèbres d'un potier turc. En 1504, les frères s'installent sur la côte nord de l'Afrique, notamment à Djerba, et y développent avec succès leur activité: la course. Ils se taillent une telle notoriété, qu'en 1510, le gouvernement de Bejaïa sollicite l'aide d'Arroudj pour le libérer de l'occupant espagnol. Peu après, en 1516, ce sont les Algérois qui lui font appel pour les délivrer de la menace permanente des Espagnols. Arroudj répond favorablement et commence, sans grands succès, à pilonner le Penon, le siège de la garde ibérique. Il s'installe à la gouvernance d'Alger, après en avoir écarté le roi Salim Toumi, qu'il assassinat lui-même. Commence alors pour Arroudj une conquête territoriale: Tenès, Miliana, Tlemcen, etc. Irrité par tant de succès, les Espagnols l'éliminent lors d'une embuscade. Kheireddine reprend alors l'œuvre entreprise par son frère. Il s'affirme comme le véritable fondateur de la Régence d'Alger et deviendra le grand amiral de la flotte ottomane. En réussissant à se placer sous la souveraineté du sultan de Constantinople, il bénéficiera d'un appui militaire et financier de ce dernier. Kheireddine revient à Alger pour débarrasser la ville du Penon et de ses occupants ; il crée le port d'Alger en rattachant les îles à la terre ferme. Il se lance ensuite à la conquête de la Tunisie, dont il sera délogé une année plus tard par les armées de Charles Quint. Quelques temps plus tard, le sultan de Constantinople lui confie la direction des opérations maritimes contre Charles Quint et Venise. Pendant dix ans, Kheireddine va participer glorieusement à la gloire des armées turques, en lutte contre l'Europe de la chrétienté.

L'Emir Abdelkader

Considéré par les historiens comme le fondateur de l'Etat algérien contemporain, l'émir Abdelkader est né près de Mascara, vers 1807. Porté par plusieurs tribus de l'ouest et du centre du pays et reconnu comme souverain, il dirigea la "guerre sainte" contre l'armée française de 1832 à 1847. Malgré le traité de la Tafna, une trêve historique signée en 1837, les combats entre ses troupes et l'occupant reprirent, quelques années plus tard. Après la prise de sa Smala (armée) par le duc d'Aumale en 1843 et la défaite du sultan du Maroc, son allié, sur l'Isly (1844), il dut se résigner à la reddition en 1847. Libéré en 1852, il se retira avec sa famille à Damas, en Syrie où l'histoire retient qu'il protégea les chrétiens maronites lors des massacres de 1860. L'émir Abdelkader mourut en terre syrienne en 1883 en laissant de nombreuses œuvres littéraires et poétiques, encore inconnues.

Messali Hadj

Messali Hadj, le père du nationalisme algérien

Appelé également le père du nationalisme algérien et figure de proue du mouvement politique algérien dans les premières années du XX ème siècle. Grand orateur et personnage charismatique, son combat politique est entamé officiellement à Paris, en 1926 avec la naissance de l'Etoile nord africaine (ENA), après un intense parcours militant parmi les représentants des communautés algérienne, tunisienne et marocaine en France. De retour en Algérie, et après plusieurs années d'emprisonnement politique, il fonde en 1937 le PPA (parti du peuple algérien), qui sera interdit, alors que Messali est de nouveau arrêté. En 1946, il revient à la lutte politique en créant le MTLD (mouvement du triomphe des libertés et de la démocratie) et qui, à travers l'OS (organisation spéciale) apparaît comme la matrice où allait germer le processus devant mener en 1954 au FLN et à la Guerre de libération nationale. Il aura passé la majeure partie d'une vie faite de militantisme et d'emprisonnement à affronter l'ordre colonial. Son hésitation de rallier la lutte armée lancée par le FLN en 1954 est restée un épisode très controversé dans l'histoire du mouvement national algérien.

Abdelhamid Ibn Badis

Président de l'association des Ouléma (réformateurs théologiens, fondée en 1931), cet homme né à Constantine en 1889 a fondé avec d'autres personnalités le courant réformateur de la pensée musulmane en Algérie, laquelle entreprend l'enseignement du coran et de l'arabe comme moyen de contrer la culture diffusée par le colonisateur, mais aussi un combat contre l'inculture et les croyances populaires (les marabouts) qu'elle considérait comme une mauvaise interprétation de l'islam. Sa fondation a édité, dès 1925, plusieurs publications à caractère religieux et politique (El Mountakid, El Bassaïr, Echihab…) et fut durant deux décennies un centre de rayonnement de la pensée islamique. Orateur aux citations restées gravées dans l'Histoire, Abdelhamid Ibn Badis (décédé en 1940), est également l'auteur de nombreux textes et des poésies engagées, dont la plus connue (enseignée à l'Ecole), donne l'islam et l'arabité comme les deux principaux référents identitaires du peuple algérien (" le peuple algérien est musulman, et c'est à l'arabité qu'il appartient "), mais prend position aussi pour le référent amazigh en disant " je suis un amazigh arabisé par l'islam ".

 


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© World INvestment NEws, 2002.
This is the electronic edition of the special country report on algeria published in Far Eastern Economic REVIEW.
November 28th, 2002 Issue. Developed by AgenciaE.Tv