ALGERIA
la Nouvelle Generation














Monsieur Mustapha Merzouk

Interview avec

Monsieur Mustapha Merzouk
Président directeur général du groupe GIPEC
Pouvez vous nous donner un aperçu général du groupe industriel du papier et de la cellulose « GIPEC »

Je tiens tout d’abord à vous remercier pour l’opportunité que vous me donnez pour vous présenter ainsi qu’a votre lectorat le groupe GIPEC qui est de création récente, et qui est né de la fusion de deux leaders papetiers CELPAP et ENEPAC.

C’est un groupe industriel avec un capital de 1.501.000.000 DA ( un milliard et cinq cent un million de dinars) propriétaire de onze unités de protection qui, pour la plupart d’entre elles, sont filialisées, avec en plus un réseau de distribution de produits doté d’une superficie couverte de prés de 50000 m² et un réseau du récupération du Vieux-papiers.

Il a été crée, dans le cadre des réformes économiques pour une meilleure insertion à l’économie mondiale.

Le groupe réalise un chiffre d’affaires moyen de prés de 100 millions de dollars US annuellement, avec un effectif de 3500 agents.

Nous assurons un métier de base pour la production de pâtes et papiers, en même temps qu’une activité de transformation dans différents segments.

Nous avons comme axe de travail stratégique l’ouverture de notre groupe à un partenariat multiforme, national ou étranger, susceptible de déboucher sur la privatisation total ou partielle de nos filiales et entités rattachées au groupe.

Nous axons nos efforts sur la modernisation de nos installations et le renforcement de notre management, pour présenter les meilleurs produits et services à nos clients.

Quels ont été les développements principaux dans votre secteur d’activité dans les dernières années et comment voyer-vous la contribution du GIPEC à ces développements.

A la faveur de l’ouverture de l’économie Algérienne au commerce extérieur, d’une part et l’attrait que constitue la filière papeterie en Algérie, d’autre part, une multitude de projets d’investissement ont vue le jour dans les différents segments de transformation.

Le GIPEC constitue pour ces industries de transformations naissantes, une sources d’approvisionnement sûre et pérenne et en même temps un concurrent stimulateur.

Par ailleurs, le changement dans les models de consommation laisse entrevoir de nouveaux créneaux pour le segment des emballage. Le GIPEC a inscrit dans son business plan un redéploiement sur ces nouveaux créneaux.

Quels sont les produits phares du GIPEC et est ce que vous êtes entrain de développer de nouveaux produit

Les emballages et les papiers d’impression écriture sont les segments générateurs de ressources pour le groupe.

A l’évidence se sont les segment que nous suivent de très prés et pour lesquelles nous consacrent l’essentielle de nous efforts de développement.

Dans le segment des emballages, en plus des sacs de grande moyenne et petite contenance et la caisse carton ondulé, pour lesquelles nous observons des stratégies de maintien, le groupe envisage d’investir dans des créneaux nouveaux tels l’emballage en polypropylène, le sac mixte ( papiers polypropylène ) et la caisse à découpe spécial en micro cannelure.

Nous clients cette voie, nous leur restons fidèles et nous tenterons de le faire avec eux.

GIPEC est leader national de la papeterie. Qui sont vous principaux concurrents et quels sont vous avantages concurrentielles et votre part de marché ?

Le contexte et l’environnement économique ont sensiblement évolué en Algérie. Le groupe n’est serte plus en situation de monopole. Il évolue même dans un contexte fortement concurrentiel.

Cependant, le GIPEC continu d’être dominent sur les différents segments, notamment dans la filière des emballages.

Nous principaux concurrents, n’ont ni notre expériences, ni encore moins notre KNOW-HOW. Quelques un d’entre eux sont des importateurs nets de produits finis.

Cela ne nous inquiète pas pour autant. Nos parts de marché reste honorables, et nous suivons de très prés leurs évolutions.

GIPEC a 7 filiales et 4 complexes industriels, une unité de distribution et une unités de récupération.
Pouviez-vous nous raconter de nouveaux projets d’expansion ?


En effet le groupe gère 7 filiales de transformations, totalement autonomes, et 4 complexes de production de base.

Ces complexes sont fortement déstructurés en raison de la vétuste de équipements. Il y en a même qui datent du plan MARSHAL.

Force est de reconnaître que ces installations ont besoin d’une réhabilitation totale pour les fiabiliser et les filialiser.

Cela est une de nos ambitions premières.

Nous tenterons de le faire avec des partenaires étrangers spécialisés dans notre domaine de compétences.

Quant à nos unités amont/aval de distribution de produits papetiers et de récupération de vieux-papiers, elles constituent les atouts du groupe.
L’activité de récupération en Algérie n’est assurée qu’à 10% des capacité disponibles (40000 tonnes sur 400.000 tonnes possibles).

Nous avons mis en place une stratégie qui consiste à favoriser la création de micro-entreprises pour augmenter le potentiel de récupération. nous contribuons ainsi à la création d’emplois,mais nous visons surtout l’augmentation de notre niveau d’intégration.

Pour l’activité de distribution, nous disposons d’un réseau courant l’ensemble du territoire national avec d’importants aires de stockage ( 50.000 m² ).

Ces deux activités sont également en cours de filiation.

Vous êtes destine a être l’un des SGP selon le nouveau schéma de Monsieur BOUKROUH. Quels sont vos perspectives et visions dans cette restructuration ; et les plus grands défis ?

L’apparition d’un nouvel ordre économique mondial, a nécessité pour l’Algérie d’importantes reforme économique.

Il y a eu d’abord la suppression des monopoles et l’ouverture du marché Algérien au commerce extérieur.

Cela a nécessité différent plans de restructurations, ayant engendré la liquidation de beaucoup d’entreprises et la suppression de centaines de milliers d’emplois.

La filière papetière assurée par le groupe GIPEC ( anciennement CELPAP et ENEPAC ) a pu résister a ces bouleversements parce qu’elle a relever les défis.

Notre plus grand défi d’aujourd’hui est de continuer d’assurer un métier de base en augmentant notre capacité de maîtriser le marché.
La mission de l’actuelle société de gestion des participations de l’état ( SGP ) consiste à mettre en place les mécanismes nécessaires a la privatisation des entreprises du secteur public.

Notre ambition en tant que groupe industriel n’est pas différente de celle de la SGP, puisque nous avons affiché et nous affichons encore notre souhait d’ouvrir le capital du groupe et celui de nos filiales pour une privatisation totale ou partielle.

Le GIPEC set parmi les 20 premiers exportateurs nationaux ( hors hydrocarbures) avec la signature récente d’un contrat d’exportation à l’IRAK.

Je ne saurais vous dire quel rang nous occupons en tant qu ‘exportateur hors hydrocarbures, je peux vous assurer que l’exportation est inscrite comme axe stratégique de développement au niveau de notre groupe.

Nous disions précédemment que les frontières s’estompent dans ce nouveau contexte économique, et par conséquent il nous fallait nous redéployer sur les marchés limitrophes d’autant que la demande nationale s’est atomisée et que l’offre nationale est surdimensionnée.

La saturation du marché national nous a amené à rechercher des débouchés pour nos produits et s’est ainsi qu’un premier contrat a été conclu avec l’IRAK en 2000.

Nous n’en sommes pas à notre première exportation sur l’IRAK contrairement à ce que vous croyez.

Dans nos prospections nous avons également ciblé d’autres marchés qui sont aussi importants que l’IRAK.

Et nous restons ouverts à toute idée de partenariat qui pourra permettre au groupe de moderniser ses installations et d’améliorer son niveau de production pour la pénétration d’autre marchés.

Qelle set votre politique environnementale ?

Les problèmes environnementaux n’ont jamais été pris en charge par le passé, dans la réalisation des projets à l’époque.

Mais tout ce qui a été réalisé depuis les années 1990, l’a été sous l’égide d’un comité de protection de l’environnement.

L’industrie papetier de base set une industrie relativement polluante% et le groupe GIPEC, en partenariat avec le ministère de l’environnement à souscrit pour un programme à moyen terme de dépollution.

Par ailleurs, nous avons entrepris des efforts importants pour la réduction de la consommation d’eau, en développant des circuits fermés et des circuits de recyclage de l’eau des fibres, et de mercure pour réduire sensiblement cette relative pollution.

En plus et pour rappel, nous avons lancé un programme de création de micro entreprises pour augmenter le niveau de récupération de vieux papiers et partant notre niveau d’intégration.

Avec un tel programme, nous espérons passer de 40.000 Tonnes à 80.000 Tonnes en fibres de récupération et augmenter le taux d’intégration à plus de 40% .

Qelle serait votre message à nos lecteurs ?

Le groupe industriel du papier et de la cellulose offre de réelles possibilités de partenariat. Il offre également et surtout un marché en pleine expansion, avec une position économique assez confortable pour nombre de segments.

Il capitalise une expérience de plus de 30 ans et reste ouvert sur le monde et à l’écoute de sa large clientèle.

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© World INvestment NEws, 2002.
This is the electronic edition of the special country report on algeria published in Far Eastern Economic REVIEW.
November 28th, 2002 Issue. Developed by AgenciaE.Tv