Pourriez vous nous donner un bref aperçu historique de DHL et de son activité sur le marché Algérien?
Les démarches visant à entamer les activités de DHL ont démarré en 1990, le démarrage officiel fût le 18/04/1994. Au départ les activités étaient beaucoup plus des activités de réception et de distribution du matériel, vue la position d’insécurité de l’Algérie, les opérations export on commencé beaucoup plus tard, en date du 1er juillet 1994.
Quelle a été votre contribution dans le développement du marché algérien ?
Nous avons largement contribué aux échanges internationaux entre partenaires, entreprises et compagnies concernant la prise en charge de leurs courriers: documentation, offres de marchés, échantillons et pièces de rechanges.
Quels sont vos chiffres ?
Nous avons dix bureaux ou stations selon notre jargon professionnel à travers le territoire, du point de vue du personnel nous sommes 100 personnes , nos opérations comprennent actuellement une moyenne de 60 véhicules munis d’appareils de communications performants, notre Chiffre d’Affaire s’élève à 3 millions d’Euros.
Quels sont vos concurrents actuels et quelle est votre stratégie commerciale face à cette concurrence ?
Nous avons été les pionniers en Algérie en tant que leader Mondial du Transport Express, notre premier concurrent a été le partenaire public ce qui n’a pas été facile à gérer vue la différence observée par rapport au prix, mais grâce à la nouvelle agence de régulation du marché , il y a eu un partage de la poste et télécommunication, il y’ a donc actuellement en Algérie, Algérie Telecom et Post Algérie, ce dernier va d’ailleurs être un concurrent assez important.
En plus, avec la nouvelle réorganisation du secteur des Postes & Télécommunication, il va y avoir une ouverture du service de collecte et de distribution du courrier express international, ce qui va entraîner l’implantation d’autres compagnies étrangères spécialisées dans le courrier express tel que: UPS & Fedex.
| Y a –t- il d’autres projets visant à l’expansion de votre réseau ?
Nous sommes effectivement en pleine prospection de nouvelles stations sur le territoire national, nous opérons pour ces dernières non en fonction de leurs superficies locale mais en fonction de l’investissement et du potentiel pourvu de la localité même.
Comment décrivez vous le climat d’investissement en Algérie, et quel sont les avantages que celle ci doit mettre en exergue pour faciliter l’investissement ?
L’Algérie est un pays à fort potentiel, très riche en matières premières, ce qui permet la solidité de son BNP, son cota d’investissement est assez large, les investisseurs peuvent bénéficier de beaucoup d’avantages tels que l’exonération d’impôts, la facilité douanière et fiscale, qui est le leit motif de la promotion de l’investissement, ajouté à cela la privatisation des secteurs de télécommunication qui va amener à une amélioration considérable du point de vue de l’investissement, de plus, vous constaterez qu’il y’ eu dans différents secteurs la propagation des firmes étrangères sur le marché Algérien, ceci rend notre approche de l’avenir très positive.
Pourriez vous nous donner un aperçu de votre parcours professionnel et votre satisfaction personnelle vis à vis de ce parcours ?
J’ai été sollicité par DHL au niveau de Bruxelles, ce qui pour moi a été un challenge assez important , d’autant plus qu’il y’a 5 ans, il était très risqué de prendre une entreprise telle que DHL. Relever ce défis m’a permis de me rendre compte des potentialités d’investissements qu’offre l’Algérie, et je demeure très optimiste quand au futur.
Quel message final voudriez vous adressez à nos lecteurs sachant que ses derniers sont des leaders ou des investisseurs potentiels ?
L’Algérie a passé une décennie noire, elle a été d’autant plus noircie par les médias, ceci dit il y a un réel dynamisme qui met en avant la volonté d’investir de part et d’autre. L’Algérie n’est pas un pays à haut risque comme semble le dire certains. C’est un pays très riche et il reste encore des secteurs à exploiter et à développer. |
