Pourriez vous nous donner un court aperçu historique de votre entreprise, sa structure et son activité sur le marché Algérien ?
Crée en 1986 entre le groupe BJ Services et l’ENSP faisant partie de la Sonatrach, BJSP est une société de services et techniques pétrolières, ses activités entrent dans le cadre de la cimentation, et stimulation des puits et l’ensemble des traitements des réservoirs en cours d’exploitation. BJSP intervient aussi dans le nettoyage l’inertage des pipes au niveau des unités de traitement des hydrocarbures.
Vous basant sur les avantages présentés par l’état quels sont vos projets pour 2002 ?
Étant donné le caractère indépendant de notre entreprise, le meilleur des avantages a été celui du désengagement de l ‘Etat des affaires des entreprises. Nous sommes une société à caractère économique, et nous opérons en concurrence avec deux multinationales connues en Algérie: Halliburton et Schlumberger. Nos projets suivent le développement du secteur des hydrocarbures, il s’agit essentiellement du développement de la prospection pétrolière effectuée par les sociétés internationales, tout en suivant le développement de Sonatrach.
En ce qui concerne la nouvelle loi sur les hydrocarbures, quelles sont les attentes BJSP, et quel va être l’impact sur votre société ?
Elle ne peut être que bénéfique, elle permettra la venue de nouveaux investisseurs en Algérie, donc la diversité et l’accroissement du volume de nos activités.
En ce qui concerne l’activités de recherche et du développement, ces derniers sont- ils appelés à connaître une meilleure évolution?
La recherche qu’il y aura à l’avenir, se fera en fonction des nouveaux investissements réalisés par Sonatrach seule ou en association avec de nouveaux partenaires. Nous nous rapprochons davantage des sites opérationnels par l’installation de nouvelles bases. Nous avons d’ailleurs plusieurs bases en plus de celle de Hassi Mesaoud: une base à Hassi R’mel et une base à Rhourd Nouss Nous projetons de nous installer dans un avenir très proche à Berkine pour être prés d’AGIP, Anadarco, Burlington et CEPSA, une base à In Amenas pour la proximité avec BP AMOCO, Sonatrach et les nouveaux investisseurs qui s’installeront certainement dans la région de même que nous n’écartons pas l’installation d’une base à In Salah,. Nous suivons les perspectives de recherches et de développements des sociétés pétrolières, pour pouvoir être présent au moment où on a besoin de nous.
Le secteur est de plus en plus dynamique, les prix plus concurrentiels, quel est votre stratégie pour rester leader dans un marché où la concurrence est au rendez vous ?
Notre objectif est le contrôle de nos coûts internes, nous sommes obligés d’ajuster nos dépenses internes en fonction des aléas du marché, nous ne pouvons agir que sur le prix de revient d’un baril de pétrole. Nous en sommes accoutumés étant donné notre longue présence sur le marché et notre expérience. Nous sommes en ce moment sur des projets avec BP, BHP, AGIP, Burlington, que nous avons gagné à travers des appels d’offres. Plus on avance, mieux on se comporte car on ne peut se mesurer qu'à travers la concurrence.
Quels sont les avantages et les points forts qui vous permettent de rester dans la compétition ?
Nos avantages résident dans la maîtrise de nos coûts, notre expérience dans le service et l’offre d’une bonne technologie qui répond aux besoins spécifiques de tous nos clients.. | Pourriez vous nous donner quelques chiffres concernant BJSP, nombre de personnel et le chiffre d’affaires projetés pour 2002 ?
Le chiffre d’affaires va certainement être plus élevé qu’en 2000; les effectifs seront en adéquation avec le nombre de contrats qu’on a. L’année 2002 est pour nous, une année très porteuse, ce qu’on essaye d’introduire, c’est des nouvelles technologies à des coûts très compétitifs. Le plus important pour nous est d’être présent et de répondre qualitativement à la demande. Nous sommes donc sur le qui-vive pour suivre un marché qui est de plus en plus exigeant et difficile.
Le but de ce reportage est de démontrer le climat d’investissement dans ce pays, et vous êtes l’exemple typique d’une histoire bien réussie d’un partenariat Algéro-Américain, quel est le secret de ce succès ?
Le secret de ce succès réside dans l’entente qui existe entre les deux partenaires et sur les stratégies à développer, car il est très difficile de progresser en cas de mésentente entre les partenaires. Il existe une très bonne entente entre les deux actionnaires de BJSP – ENSP du groupe Sonatrach et BJ Services. La stratégie que nous présentons au nivaux du conseil d’administration est souvent encouragée et nos initiatives adoptées, il n’y a aucun conflit d’intérêts entre les partenaires car notre intérêt commun est de développer l’entreprise.
Vous avez parlé d’un stage de formation au sein de votre société, quel en est la philosophie ?
Nous privilégions la sélection de très bons techniciens pour se joindre à nos effectifs. Au cours de leur mise en situation professionnelle nous leur offrons de nombreux stages de formation spécifique à notre activité aussi bien en Algérie qu’à l ‘extérieur. Des centres de formation tels que ENSPM, Dynargie en France, DTL et BJ au Royaume Uni et OGCI et BJ aux USA. La formation en langue anglaise et en sécurité industrielle sont données à tous nos effectifs. Nous avons prés de 350 opérateurs, techniciens et ingénieurs nationaux, qui sont encadrés, pour des opérations de technologies nouvelles d’une vingtaine d’expatriés. En résumé notre philosophie réside dans la mise à disposition de nos clients d’un personnel très compétent et nous faisons tout pour y parvenir.
Comment vous voyez vous dans 3 ans ?
Nous sommes entrain de faire le regroupement de deux sociétés sœurs pour en faire le leaders de la cimentation, en deuxième phase nous avons signés des accord pour faire des groupements à intérêts économiques avec des partenaires mono ou double activité de façon à proposer un package complet aux sociétés pétrolières qui le demandent, ce qui va se concrétiser bien avant la fin de l’année, BJSP sera certainement leader dans le pumping et la cimentation en Algérie.
Quel message final voudriez vous adresser à nos lecteurs sachant que ces derniers sont des leaders ou investisseurs potentiels ?
L’Algérie est un pays fait pour l’investissement, d’ailleurs le retour sur l’investissement est très rapide, lorsque j’ai pris la direction de BJSPen 1992, celle ci faisait 5 millions de dollars de chiffre d’affaires, aujourd’hui notre résultat net est à plus de 6 millions de dollars. |
